Le Chemin des Capitelles a été créé en 1999 sur un terrain privé, appartenant au vigneron Philippe Gros et à la famille Seyrieis. Le matériau utilisé, la pierre calcaire, provenait de l’épierrement des sols pour les cultures. Les paysans entreposaient les pierres en "Clapas", formant des tas utilisés pour des aménagements agropastoraux tels que des murs de terrasses et des cabanes.
La construction en pierre sèche remonte à la fin du Néolithique (2 400 – 1 700 avant JC).
Boucle Nature et Patrimoine
Distance 1450 m - Dénivelé positif 40 m - Durée estimée 1 heure
Découvrir les chefs-d’œuvre de l’architecture en pierres sèches qui parsèment les coteaux fleuris : cabanes, clapas, anciennes terrasses…Il s'agit de découvrir en tout six Capitelles et " la Bade" ruine, répartis le long d'un circuit .
Le circuit est à la portée de tous les publics. Les capitelles sont présentées dans leur site où l'on peut voir également d'autres vestiges de l'agriculture de naguère (tas d'épierrement, cultures en terrasses, ancienne Tour).
L’itinéraire démarre le long d’une vigne qui ondule sur le coteau, avec une première cabane enserrée dans une terrasse de culture. C’est l’un des trois types de construction observés par l’instituteur Albert Reynes qui a inventorié, en 1976, plus de 200 cabanes sur la commune.
Elles sont regroupées dans nos garrigues sur des terres distribuées ou achetées à la Révolution par nos aïeux, soucieux d’exploiter de minces parcelles cultivables, certaines de 20 à 30 ares seulement, où étaient plantés la vigne, l’olivier, les amandiers et parfois même le blé, le seigle et qui furent pour eux un complément important de subsistance.
Les capitelles sont des constructions avec voûte en encorbellement, en pierre sèche, bâties sans liant, destinées à abriter le paysan qui travaillait aux champs. Il s’agit d’une technique de construction très ancienne, reprise de génération en génération.